Les beaux espaces vides dans le temps
L'homme à tête de cochon, qui par sa cruelle corpulence scrutait les yeux d'un lieu névrosé, s'est avéré plus naturel qu'une liposuccion à deux dollars. J'examine à sept fois les lumières grises perdues dans l'embryon couleur manteau de l'estragon bon à Lyon. Dans le ciel d'à coté, entre l'énergumène qui s'agite les couilles sur mon blog et la blonde qui raffole du satin, je sens une certaine tension inexhaustible qui me fait écrire des mots déjà entendus. Je rêvais à la mort qui vient hurler dans le tympan triangulaire du très objectivement choisi : Pablo Ruiz Blasco Y Picasso. Le satin comme subtil leitmotive fait vibrer les cordes gauches du piano acheté par Bertrand Boucher, un homme mort dans une pièce vide qui choque de par son inévidence. Ma chatte est la réincarnation de Lucifer, le père de lui même. Et puis vers la mer, en pensant que le miracle croit dans l'aurore, je dis que clore est une décision en or. Spontanément, sans réflexion, jouer inconsciemment le génie et se complaire à être Salvador Dali. Hitler, que j'ai embrassé pour tenter de mieux comprendre cette mélancolie qui semblait l'habiter, m'a couvert la main d'un chaudron brûlant qu'on avait banni pour contrainte inesthétique. La terre s'éleva vers le ciel et la pluie vers minuit.
Ecrit par mouha, le Samedi 5 Novembre 2005, 21:46 dans la rubrique "Divers".
