Voyage aux brises des souvenirs olfactifs
C'est à force d'arracher des fenêtres, vertes et grandes, que la terre s'est élevée vers les cieux. J'ai eu beau leur répéter quelques centaines de millions de fois, rien à faire, ils prétendirent tout de même embrasser des vierges en sprintant le long des trottoirs noirs de la tragique cité Pharaële. Autrement dit, marcher pieds nus sur ces dalles sahariennes de sable granuleux peu soyeux, ne fera que brouiller les éléments déjà si complexes et badigeonnés d'un brouillard obscur. Je continuais donc, tel un lutin gambadant au creux d'une vallée verdoyante, à descendre l'escalier cyclopéen en suivant une juxtaposition de soldats en strontium vert absinthe. Au-delà des marches récurrentes et confinées à l'orée des vastes flots, je plonge dans l'océan et atteint les désirs les plus lointains et refoulés de mon antre cérébrale. Ainsi soient mes salutations distinguées les plus excentriques en ces plus que tristes jours pluvieux. Hélas !
Ecrit par mouha, le Vendredi 24 Mars 2006, 18:40 dans la rubrique "Divers".
