Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Page principale

Surréaliste nuit

Pièce 2, partie 8. J'entrai allègrement de façon prononcée dans un tombeau morose où oiseaux et condamnés ne sont pas reçus en collision frontale. Oiseaux et murales de plâtre ornés majestueusement de fruits célestement sucrés. J'entrai donc, comme un imposteur, et je m'assis à côté de la plus belle des femmes de Paris, comme un imposteur, et me mis à lui raconter ma vie avec émotion et sans censure, comme un imposteur, en entrant dans les plus intimes détails, passant des plus drôles au plus honteux et je me sentis délivré d'un insoutenable fardeau, comme un imposteur. Le guitariste aux cheveux en forme d'avion sauta de la scène et lança son instrument sur notre table qui coulait à flot cette soirée et j'ai encore le goût d'écrire : comme un imposteur. Appelons-le ainsi, le mystère de la foie, si grand et inéluctablement erroné par l'apôtre qui baignait dans sa salive après avoir saluer le sermont impitoyable des êtres chères qui l'appelaient mon seigneur. Je n'espérais rien et il l'espérait probablement ainsi, alors je me dégustai aux ananas la trampe d'une sordide vision empreinte de poésie que m'avait inspiré l'absinthe bleutée en ces nuits arabesques où meurent dans mon bain des princesses. J'accouchai alors d'un enfant et ne me demandez surtout pas comment, mais fut-il la nuit qui passa sans que le temps n'eût besoin de fondre et lorsque j'ouvris les yeux, après quelques secondes, j'aperçus les rideaux en flammes, brûlés par l'intensité du soleil. J'appréciai cette scène même si le déjeuner tournoyait comme une toupie à tête de tentacules dans la répartition gauche des secrets infiniment provocateurs du prestidigitateur qui se faisait passer pour un lancier d'argent qui tuait des licornes, tel un chasseur de dragon optimisé pour un film de Walt Disney. Personne n'eut compris et moi d'ailleurs, mais une chose est sûr, ces phrases resteront à jamais inscrites sur la tombe de son frère non consentant à ce concept égoïste qu'avait su faire naître dans son esprit le mégalomane endormi qui sacrifiat des gens dans le seul but de gonfler à l'acier sa réputation d'air. Je me souviendrai toujours de son visage à ce moment, inoubliable, avec son sourire... rayonnant, et ses yeux... lumineux, tant il me faisait penser à celui d'un poulet en train de se faire écorcher. Après ses divagations incessantes, j'enfournai mon bateau et naviguai jusqu'aux immémoriales abysses de l'horizon pour m'éteindre telle la flamme d'une bougie, tel un rêve au matin. Ce n'était pas la fin, j'en étais plus ou moins certain, mais une transition vers d'autres associations sans fondement que se plaît à faire naître mon imaginaire inconscient.

S'il vous plaît, bien brûler cette feuille après lecture.

Ecrit par mouha, le Mardi 10 Juillet 2007, 16:08 dans la rubrique "Divers".

Repondre a cet article

Commentaires

mouha

06-08-07 à 03:41

"Rien n'égale l'avarice de l'Auvergnat, si ce n'est sa générosité"  [Woody Allen]


Quelques artistes que j'admire

































Youtube