Écriture durant le sommeil

Lumière qui s'extirpe du foetus.
Crâne qui se fend dans les descend.
Et le sang des champs errant qui crampent.
Je dis qu'il peut se fier au nez du père.
Ce père est une misère.
Ce frère est un cow-boy.
Puis les mitaines s'échelonnent.
Une à une.
Sur le bordel du soleil.
Sur la reine à l'aide.
Sur l'hiver dans le temps.
Comme une plaine.
Les évasions.
Et la main en feu dans l'enfer.
Les yeux globuleux.
Les veines rétracter et.
S'affalent.
Dans février.
Un vieillard manqué.
Qui criait biscuit.
Et disparaissait dans les hôtels.

Et bulle de savon en Espagne.
À moitié endormis.
Le cerveau stimulé.
L'Espage en campagne.
Mourir sur la tête.
Passer par l'étable.
Ça revient un peu.
L'histoire d'une vie.
La grande déconnection.

Les évasions criminelles.
Les détours des frères en ville.
Hector le léopard.
La tête en confusion.
Genre léopard.
Du style guépard.
Et sur ce dont, tristement, il mourut affligé de ses tourments.
Comme lui.
Puis vint, pas juste avant, un severain.
Pente de main et marionnettes.
Clé à molette.
Tarentule à huit distinctive.
Aléatoire de brebis égarées.
Mourantes.
Mort - Mort - Mort.

Attends !
Redescends.
Plus loin que le champ de bataille.
Les combats de chevaux noir et blanc.
Sous le pavé.
Mal amanché.
On peut faire des liens.
Et mourir de rien.
Se casser les dents.
Et fermer les lumières.
Mais mon disque dur est un empire.
Le système solaire aussi.
La cave est un trésor.
Puis le sol gicle tel est radiateur fluorescent.
Je ressens.
Je comprends.
Je prétends.
Je pénètre.
Dans le sanctuaire.
Dont tu sortiras.
Pour goutter à l'enfer.
Rechercher le plaisir.
Te désillusionner.
Et voir crever.
Ton personnage sur la scène.
Se faire arracher les jambes.
Couper les bras.
Et castrer devant tout le monde.
Tu comprendras mon fils.
Que ce monde n'est pas le nôtre.
Et que non, tu ne seras pas.
Le plus grand héros de tout les temps.
Le premier nom dans les archives.
La référence numéro 1.
Celui qu'on voit avant les fantômes.
Mon amour.
Lapidé quand j'avais sept ans.
Elle venait de me passer un joint.
Juste avant.
Et moi j'ai oublié que je devais le fumer.
Alors j'ai oublié ceci.
Cela.
Et toi.
Tu feras la même chose.
Avec un couteau dans la cuisine.
Sous la table du salon.
Et je commence à trembler.
Car j'ai peur.
Que ta colère se mette à surgir telle la lave d'un volcan.
Puis que tu m'assassines dans la nuit.
Que je ne puisse plus toucher les étoiles filantes.
Disparaître dans le néant.
Là où accouchent des géants.
Jouant au soccer avec des carapaces de tortues.
Je te ferai signe si je me fais frapper par une voiture.
Au milieu d'une gang de caves.
Moi j'en suis le gourou.
Le sorcier crucifié dans le sable.
La divinité incarnée.
Le dieu à tête de phacochère.
Ou l'animal à tête de dieu.
Je suis mieux qu'eux.
Et je rame jusqu'à la fin.
Là ou il n'y plus rien.
Que des chiens.
Et tes reins.
Dans lesquels je m'enfonce.
Qui m'évite de me pendre.
Avec un chandail de Jack Nicholson.
Et des pantoufles miss Piggy.

Elles brandissent dans les airs des fusils parapluie.
Et par millier, avec des feuilles de papier.
Dessine dans l'évier.
Des dessins qui expriment la douceur de février.
L'intensité de l'accouplement des lévriers.
De jouer aux cartes sans lancer des dés.
D'aimer scalper des crapauds pyramidaux.
Des transsexuelles lobotomisés.
Des matantes crucifiées sur les toits d'églises.
Des tuées pas aimés.
Des frères traîtres.
Qui n'aiment pas l'arc-en-ciel.
Où les couleurs fondent comme le bleu de tes yeux.
Que j'extirpe de tes yeux.
Avec lequel j'enduis mon scrotum.
Que les Arabes ont arraché pour me faire parler.
Menacer avec des lances.
Nous étions lanciers.
Puis défoncent le mur du cinéma.
Une légion de loutres en chemise de soie.
Qui pronent l'anarchie.
Un nouveau pas vers l'inconnu.
La vie se renouvelle.
La lumière resurgit.
Et les gens sourient d'espoir.
De reconnaissance.

Sur le bord de St-Rafforkor
À lancer des roches sur les grands penseurs.
Nous nous sommes enlacés.
Jouer à vêtements cachés.
Nos coeurs ont baisé.
Car je nous ai éventrés.
De nos trips qui pendent sur le sommet des monts.
Et le sang qui coule de tout les rebords.
Jusqu'aux parois de la cité d'en bas.
Celle ou tu finiras ton repas.

Ecrit par mouha, le Samedi 11 Août 2007, 18:18 dans la rubrique "Divers".

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