Un mois seulement que je blogue et voilà déjà des retombés de mécontentement... je passe pour un sophiste, un genre de charlatan. Comme si je m'attribuais un certain talent. Pire encore, comme si les weblog étaient réservés uniquement aux artistes et aux personnes organisées. Rappelons que la raison d'être du weblog est d'abord de permettre aux gens d'exprimer ce qu'il ressente, ce qu'ils désirent. Certains semblent croire que les weblog sont réservés aux écrivains organisés et persévérants.

Alors voilà, on me reproche de passer pour un esprit génial et créatif à être désorganisé. À cela je réponds que j'ai aucun contrôle sur vos pensées et les qualités que vous m'attribuez. Je crois personnellement que l'irrégularité est une source de créativité.

Ensuite on me reproche de faire les choses facilement... comme si c'était mal. Bien voyons... si je me concentre pas c'est que j'en suis incapable.

Ensuite on me reproche d'être une entrave à la littérature, une honte inesthétique déguisant ses erreurs dans l'absurdité. Littérature ? C’est quoi, ça veut dire quoi ? Personnellement je n'aime pas attribuer le statut d'artiste à quelqu'un car je crois que chaque personne est artiste en elle-même et que certains ont la chance de faire transparaître leur art de façon esthétique. J'ai jamais étudié ni même lu sur l'art, d'ailleurs je suis un inculte n'ayant pas terminé son 4e secondaire mais je crois que l'art sert à exprimer une idée, une émotion, une notion, une sensation intense. Elle émerveille, elle choque, impressionne, fait rêver et surtout communique, contribue au partage de l'homme.

Ceci étant dit je tien à préciser que Saï Mouhâ est un aimable et prétentieux personnage inventer de toute facette. Comme Robert Smith, Eminem ou Andy Kaufman. D'ailleurs je conseille fortement le film l'homme sur la lune ( Man on the moon ) qui est une biographie d'Andy Kaufman. L'histoire touchante d'un artiste incompris.

Espace-Temps, pour ne pas prendre trop de place en ce monde, a déjà une durée de vie délimitée. Je voulais une fois dans ma vie partager cette partie de moi condamnée dans une bulle, son propre espace-temps, cette partie dont je veux faire part, tracer un trait en cette immense toile qu'est l'histoire de l'humanité. Faire réfléchir, penser, divertire, remettre en question, halluciner, tel est le but de Espace-Temps . Si en cette blogosphère il y au moins une personne qui me lie et que pour quelle raison que ce soit y trouve une certaine satisfaction quelconque et bien tant mieux, je ne demande pas mieux. Si vous n'aimez pas alors quitter. Je continue à traiter de ce que je crois qui est préférable et le nombre croissant de visiteurs démontrent bien qu'il y a quelque chose d'intéressant à travers mes textes. Gastronomiquement, mon weblog serait du Karft Dinner ou du MacDo. Ça excite les papilles sans être raffiné.... et combien de gens sur cette planète bouffent du Karft Dinner ou du MacDo car ils aiment ? Bombarde t'ont les fast food car il nuisent à l'évolution et au raffinement de la culture gastronomique ?

En terminant je voudrais préciser que mon français est horrible et ma syntaxe aussi, aucunement soigné, je suis le stéréotype parfait qu'on se fait du paresseux. Textes bourrés de fautes d'orthographe car je suis inculte et lunatique, j'oublie mes négations aussi.

Que vous m'aimiez ou non, n'oubliez jamais une chose... si vous auriez vécu absolument tout ce que j'ai vécu dans le même contexte vous n'auriez pu faire autre chose que de poster les mêmes textes que moi sur un weblog nommé Espace-Temps. ( émotivo-rationelle, Albert Ellis )

Ce weblog ne sera plus updaté pour les 3 prochains jours, question que ce texte soit bien lu et compris car je le juge extrêmement important à la compréhension de mes textes.

Sur ce, paix et amour

Cette vie artistique, que nous savons ne pas être la vraie, me paraît si vivante et ce serait ingrat que de ne pas s'en contenter.
[Vincent Van Gogh]

Jacob était un psychologue réputé pour sa façon de marcher. Tout le monde sans exception en était impressionné. Jambe gauche vers l'avant pendant que la droite attendra élégamment en arrière tournée à 90angles directionnels. Un jour historique alors qu'il traversait le village à vue de tous, Peter le Boulanger lui lancera une roche au visage qui atrocement le fera tomber et heurter le sol. On ricana longuement pendant que Cynthia la prostituée blonde mangeait un préservatif aux fraises. Jacob fut bouleversé, il s'était habitué à la vie de gens respectés et ne put endurer un tel supplice que celui d'être ridiculisé en plein jour. Bien que la réputation soit une illusion prouvée à la satisfaction du bonheur montant, il déprima et finit par se suicider de façon suivante :

Corde au cou je vous écris ces derniers mots :

Je vous supplie de me croire je ne suis jamais tombé, Peter le boulanger m'a tiré une pierre. En dernière volonté je vous demande de le coucher dans des draps de satin et de lui chanter bonne fête

Pourquoi ai-je écris cela avant de me tuer ? Probablement pour prouver que ce monde est insensé

Morale de cette histoire, rien à comprendre

Aujourd'hui maman a fais l'épisserie. J'ai jouer avec mes bloc légo. J’ai inviter ché moi un ami. Rémi. On a joué dehor et il m'a donner un jouet. Il est généreux. Il va au Maroc dans deux jours. Je vais m'ennuier. Maman est gentille elle vient avec nous. La famille tout le monde ensemble ont va être heureux.

Petit Clitoplasme, 5 ans

10 minutes s'étaient écoulé à attendre innocemment mon tour à ce guichet ouvert. J'étais bourré et je saurais plus trop comprendre ce à quoi je pensais. Soudain me vint momentanément cette troublante déformation de la réalité et ce frappant contraste entre l'espace et le temps. Cette femme écrivant d'un stylo, coupe de cheveux carrée, petites lunettes intello, mouvement gracieux mais prétentieux, placé entre deux colones de fer, me semblait plus centré qu'aucune oeuvre d'art. Chacun de ces gestes semblait destiné à une tâche essentielle, à la collaboration de cette société, cet univers entier. C'était mon tour et l'anxiété me prit d'assaut style pincer attack genre Final Fantasy. J'arrivais à peine à me déplacer, les stimulus de mon cerveau engourdis avaient de la difficulté à capter les symboles des réflexes de mes sens. Je me déplaçais jambe droite en avant, gauche retardataire, dos courbé, bras pendant, si vous voulez une image chercher google : Homme des cavernes. Les bras accrochés au comptoir je cherchais mes mots, mes expressions et belles manières mais ne sort... ahh non, bordel de putain d'enfignace, qu'est-ce que c'est que cette habitude de passer l'aspirateur 3 fois par jours ? Désolé ce sont mes voisins qui perturbent ma concentration..... Bon, j'étais rendu à m'exprimer, au moment où la femme me regardait d'un air éloquent signifiant : T'es pas le genre que j'inviterais au festival de l'intelligence toi. Je pris mon souffle et en quelques secondes prononça quelques phrases à demi compréhensibles que j'aurais mieux fait de mimer. La femme semblait y avoir compris quelque chose et me demanda d'attendre en me remettant le carton guide du musée. Cet instant et ce silence me parurent plus long que la fois ou la jambe ouverte je du attendre dans une voiture pour arriver à l'urgence. Le reste me paraît vague mais je me souviens avoir passé une extraordinaire après-midi à redécouvrir les oeuvres et l'imaginaire de Picasso.

Moral de cette histoire, sans commentaire

[ Déconnection dans une file d'attente, 8 novembre 2004 ]

- herbe

- sable

- garçon admirant un voilier

- coquillage

- sable

- sable

- mer

- mer

- mer

- mer

- vagues

- voilier

- vagues

- albatros au loin

- couché de soleil

- ciel aux magnifiques couleurs